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10 juin 2022 par Philippe Soret

Quels critères pour choisir son véhicule électrique ?

Décollage de l’électrique

Longtemps embryonnaire, le marché des véhicules électriques décolle. En France, le marché des voitures 100 % électriques représentent 12 % des 600 000 immatriculations enregistrées de janvier à mai 2022, soit une hausse de 38 % sur un an. Sur le seul marché des véhicules d’entreprise, le premier trimestre confirme la montée en puissance des véhicules électrifiés. L’hybride affiche ainsi une part de marché de 19 % (+ 5 points en un an). Le 100% électrique franchit un nouveau cap à plus de 6 % en entreprise et la tendance des immatriculations lui est de plus en plus favorable au fil des mois. A l’inverse, le diesel poursuit sa dégringolade, perdant plus de 10 points en un an. Face à cette tendance de fond et alors que la Commission Européenne a acté la fin des moteurs thermiques en 2035, les constructeurs accélèrent l’électrification de leurs gammes et proposent un vaste choix de modèles. Dans ces conditions, comment opter pour le bon véhicule ?

Les 4 critères majeurs pour choisir son véhicule électrique

1/ L’autonomie, soit la distance maximale que peut parcourir un véhicule sans faire le plein en énergie. 

Deux informations fournies par les constructeurs sont importantes pour l’évaluer :

- La capacité de la batterie (en kWh).

- La consommation en kWh / 100 km. Il s’agit de la capacité de la batterie à fournir de la puissance au moteur électrique (kW) pendant une période donnée (heure). Par exemple, une batterie ayant une capacité utilisable nette de 60 kWh et consommant 20 kWh pour faire 100 km permettra au véhicule de parcourir 300 km.

L’autonomie reste l’un des principaux freins au développement des véhicules électriques, mais c’est aussi le point sur lequel les technologies progressent le plus rapidement. A titre d’exemple, les premières Zoé n’avaient que 110 km d’autonomie ; les plus récentes atteignent presque 400 km. 

2/ La recharge. Deux informations importantes fournies par les constructeurs sont à prendre en compte : 

- La puissance de recharge maximale admissible en courant alternatif (AC). La batterie d’une voiture électrique ne peut fonctionner qu’avec du courant continu. C’est pourquoi, pour se recharger avec une prise domestique (qui fournira du courant alternatif) ou une borne de recharge AC, une voiture doit convertir le courant alternatif en courant continu. C’est le rôle du convertisseur AC/DC intégré dans la voiture. En raison de cette conversion, le temps de charge est plus élevé en AC. En général et de façon standard, cette puissance maximale est de 7,4 kW, elle peut monter à 11 kW, voire à 22 kW sur les modèles haut de gamme.

- La puissance de recharge maximale admissible en courant continu (DC). Cette information est intéressante si vous envisagez de faire des recharges ultras rapides. En effet, les bornes ultra rapides intègrent directement un convertisseur AC/DC, ce qui leur permet de délivrer directement du courant continu dans la batterie.

3/ Vos profils de rouleur

- Vous-même et les salariés de l’entreprise effectuez essentiellement de petits trajets ou des déplacements urbains, vous avez alors le profil idéal pour la voiture électrique, puisque leur autonomie (de 100 à 400 km) est largement suffisante pour ces usages. 

- Vous êtes ce que l’on appelle « un gros rouleur », il faut alors vous orienter vers un modèle équipé d’une batterie d’une capacité minimale de 70 kWh. Les voitures électriques ne sont pas les plus adaptées à votre profil, mais les technologies progressent continuellement et Mercedes promet, par exemple, plus de 1 000 kilomètres d'autonomie sur une seule charge, grâce à une batterie utilisant une technologie de pointe et un châssis finement étudié.

4/ Le TCO

Les voitures électriques et, en particulier, celles disposant d’une grande autonomie sont souvent plus chères que les véhicules thermiques. Cependant, plus que le prix à l’achat, il faut envisager le TCO ou coût total de détention. Et, à cet égard, les véhicules électriques ont des arguments à faire valoir. En effet, le coût d’une recharge électrique revient en moyenne trois fois moins cher qu’un plein de carburant, un élément à prendre en considération alors que les prix à la pompe s’envolent - et le coût d’entretien de ces véhicules est réduit. Selon plusieurs études, le coût total de détention (TCO) d’un véhicule électrique, en particulier de taille moyenne, est de plus en plus compétitif, grâce à ces frais de fonctionnement plus faibles.
De plus, les VE bénéficient d’une fiscalité allégée qui renforce leur compétitivité par rapport aux véhicules thermiques et, notamment, les plus polluants d’entre eux.  A noter que les aides à l’achat pour les véhicules électriques ont été prolongées jusqu’au 31 décembre 2022. Elles se matérialisent par un bonus écologique pouvant aller jusqu’à 6 000 € pour les véhicules dont le prix d’acquisition est inférieur à 45 000 € (le bonus est de 2 000 € pour les véhicules compris entre 45 000 et 60 000 €. Au-delà de 60 000 €, pas de bonus écologique).

Tester les véhicules électriques grâce à la LLD

La LLD permet de tester ces nouvelles motorisations pour un budget connu à l’avance et sans les soucis liés à l’achat et à la revente des véhicules, en attendant que le progrès des technologies et le déploiement des bornes de recharge démocratisent un peu plus la conduite électrique.

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